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Job&Sport : mon juste équilibre professionnel

C’est fait ! Je me suis enfin mise à l’action !

Les bienfaits de l’activité sportive pour la santé ne sont plus à prouver. Mais, si le sport procure un bien-être physique, quand est-il pour la santé mentale ? En tant que coach professionnel, je m’intéresse plus particulièrement aux répercussions d’une activité sportive sur l’activité professionnelle.

Pour répondre à cette question, je vous livre mon expérience personnelle en 6 étapes.

  1. L’objectif visé. Posons-nous cette simple question : du sport, mais pour quoi faire ? Les sources de motivations peuvent être nombreuses. Mais surtout, elles sont personnelles. Pour la plupart des personnes, le sport est surtout un moyen de perdre du poids, ou bien de se maintenir en forme. Ma quête était ailleurs : je voulais faire marcher mon corps dans le but de faire fonctionner ma tête. Telle fut donc ma démarche personnelle lorsque j’ai souhaité optimiser mes fonctions cognitives par la pratique d’une activité sportive régulière. J’étais alors loin de me douter de l’impact qu’aurait le sport sur ma pratique professionnelle. Car, oui, faire du sport permet bel et bien de stimuler les fonctions cérébrales. Mon objectif était donc là : m’oxygéner la tête de telle sorte que cela se répercute, d’une part sur la qualité de mon travail, et d’autre part sur ma qualité de vie au travail.
  2. La décision : le lancement ! J’ai choisi le badminton. J’y suis assidue : 3 fois par semaine, je mets toute mon énergie dans ce p’tit volant : et ça fait un bien fou ! Mon trip à moi, c’est donc le « bad ». Et le vôtre ?
  3. Constats des effets sur mon travail : leviers de motivation. J’ai progressivement ressentie une satisfaction mentale. En effet, j’ai véritablement pu constaté l’impact immédiat d’une séance de sport sur mon travail, en l’occurrence sur mes techniques d’accompagnement, sur ma capacité d’écoute et de concentration.  Vraiment, le sport m’a permis d’être plus efficiente professionnellement ; et ce, également au bénéfice des personnes que j’accompagne. Mes premiers efforts sportifs m’ont donc permis de ressentir rapidement confiance en moi et fierté, générant ainsi suffisamment de motivation pour continuer.
  4. Le mouvement vertueux s’installe : la dépendance. Un cercle vertueux s’est installé dès les premières séances. Pour la première fois, je ressentais le besoin de me dépenser pour retrouver les sensations que cela m’avait procuré : j’étais efficiente professionnellement, et j’en redemandais.
  5. Lorsque le soufflet retombe : vigilance. Oui mais voilà. Une fois passée l’effervescence, le soufflet a tendance à retomber. Moi-même, j’ai ressenti un découragement possible certains jours où il m’était beaucoup plus difficile de partir m’entrainer.  Bien que je constatais déjà les bienfaits de cette activité sportive pour mon équilibre personnel et professionnel, ma motivation s’érodait ! « C’est qu’une question de volonté ! », disent certains. A mon sens, une fois qu’on a dit ça, …on a rien dit.
  6. Comment trouver cette motivation-là ? Beaucoup d’évènements de votre contexte privé ou professionnel peuvent mener à l’abandon de votre belle résolution. « Pourquoi ?» n’est pas vraiment la question qui me préoccupe ici. Je préfère m’attacher au « comment ? ». Comment retrouver la motivation dont j’ai besoin pour maintenir mon Cap ?

Mes 3 stratégies de coach pour rester motivé:

  • Anticipez l’abandon !

Le cycle se répète. Je le sais : je m’observe chaque année. Les excuses ne manquent pas pour abandonner. Entre les journées bien remplies, la météo, et les p’tits bobos : c’est souvent l’appel du canapé qui l’emporte. Vous espérez que cela se passe différemment cette année ? Prenez les devant ! Puisque nous sommes sujet à l’abandon, trouvons une parade ! Anticipons ces situations afin de les vaincre quand elles se présenteront. Car croyez-moi: elles se présenteront à nouveau.

  • Choisissez votre moment sportif

Quand est-ce que le sport vous va le mieux ? Avant votre journée de travail pour vous élancer, vous dynamiser ? Ou bien le soir pour vous relaxer et oublier le boulot ? Ou encore durant votre pause déjeuner pour aérer vos neurones à la mi-journée de travail ? Trouver le créneau qui répond le mieux à votre besoin.

  • Trouvez votre complice sportif

Pas toujours simple de se booster seul. La présence d’un complice peut donc s’avérer utile. D’abord, parce qu’il peut être compliqué pour certains d’intégrer seul un groupe, une équipe déjà existante. Ensuite, parce que votre partenaire-complice sera empreint d’une mission : celle de vous tirer vers le haut. Les jours où vous manquerez de motivation, votre complice saura vous rappeler à l’ordre. Et inversement les fois suivantes. C’est le pacte implicite qui existera entre vous : un contrat gagnant/gagnant.

Vous préférez le sport en solo ? Dans ce cas, le rôle de votre complice sera de s’assurer de votre assiduité.

Avez-vous, en ce moment dans votre entourage, cette personne bienveillante qui accepterait le deal ? Une amie. Un voisin. Votre conjoint. Votre ado. Une collègue de travail. Moi je me suis lancée avec l’accompagnement d’un confrère coach professionnel, et je poursuis aujourd’hui avec la complicité d’une voisine devenue amie. Et vous, quel complice choisissez-vous ? A ce jour, les bienfaits du sport sur mon équilibre professionnel sont intacts.

A vos côtés, la « Personne Ressource » est la clé de la détermination qui renforcera votre mental. Puis cette confiance en vous, vous la transférerez dans votre sphère professionnelle.