Avez-vous posé vos prochains congés ? Ou faites-vous partie de ceux qui attendent la dernière minute ? Mieux encore : avec le poste que vous occupez, j’imagine que « ça n’est jamais le bon moment pour prendre des congés ». Ah oui ? Vraiment jamais ?
J’ai moi-même souvent cité ces mots que j’entends également fréquemment autour de moi. Foutaise !
A quoi bon rester bosser si vous êtes épuisés ?
DES CONGÉS ? POURQUOI FAIRE ?
N’avez-vous pas parfois la sensation de quémander chaque fois que vous présentez une demande de congés à votre hiérarchie ? Or, rappelons ici le droit aux congés qui a progressivement été acquis entre 1936 et 1982 : 5 semaines par an. De plus, cet avantage est bien plus d’un droit. Il s’agit d’un véritable besoin bénéfique aussi bien au salarié qu’à l’entreprise. En effet, les congés permettent de se reposer pour compenser la fatigue accumulée durant le temps de travail ; et ce, quels que soit le métier occupé. Accorder des congés à ses collaborateurs, c’est donc aussi l’intérêt du boss dans la mesure où cela permet aux salariés de recharger leurs batteries pour revenir reboostés et plus efficaces à leurs postes.
Le bénéfice des congés commence… avant les congés.
Il peut être tentant de partir en vacances « comme un voleur », sans en informer ses collègues. Pourquoi ? Parce que dès qu’ils sont au courant de votre départ, c’est panique à bord et mille et une questions méga-urgentes surgissent tout à coup de nulle part. Admettons-le, c’est souvent comme cela que se déroulent les évènements. Certes, mais n’est-ce pas justement votre annonce de dernière minute qui provoque ces réactions imprévues ? Et si vous changiez de méthode ?
Mon conseil de coach : planifier vos congés à l’avance.
5 AVANTAGES À PLANIFIER VOTRE DÉPART :
- Afin d’être au meilleur de vos capacités lorsque vous bossez, il est confortable d’avoir de la visibilité sur votre planning, et en l’occurrence sur vos périodes de repos. Comme vous planifiez votre travail en prenant en compte vos repos hebdomadaires, vos RDV, les vacances de vos collègues, organisez-vous également en fonction de vos congés. Connaître à l’avance votre date de départ vous permet de relativiser lorsque vous vous sentez submergés. Il vous est bénéfique de vous projeter sur cette deadline.
- Gestion optimum de votre activité professionnelle : préparation de votre départ, information et délégation couvrant le durée de votre absence, retour plus serein.
- Organisation de votre vie privée et familiale : réservation des vacances, inscription à des événements sportifs/culturels/associatifs, planification des congés de votre conjoint(e), organisation de la garde des enfants.
- Votre planning sera intégré à la gestion d’équipe. Vos collègues ainsi que les services avec lesquels vous interagissez seront informés et pourront également s’organiser en conséquence. Cela devrait éviter l’effervescence la veille de votre départ. C’est donc également l’intérêt de votre manager.
- Si vous attendez la dernière minute, vos congés pourraient vous passer sous le nez. Et oui, certains managers priorisent les 1ères demandes formulées. Par ailleurs, pensez bien à solder vos congés avant que l’année de référence ne s’achève. Rappelons que le report des CP n’est pas un acquis. Alors, à moins que votre convention collective ou qu’un accord d’entreprise ne le stipule explicitement, les jours non pris seront perdus !
Apprendre à gérer son temps et ses priorités améliore considérablement les conditions de vie au travail. Un coach peut vous y aider.
En intégrant vos congés à votre planning de travail, vous bénéficiez d’un confort avant votre départ, d’une tranquillité d’esprit pendant vos vacances, et vous évitez surtout la légendaire pile de dossier à votre retour !
Alors, à vos agendas !